Lockdown Liberties was a project undertaken during the early stages of the pandemic in order to sustain a sense of community and hope during those trying days.
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This was a difficult time for many people, particularly those who had felt excluded and were dealing with persistent struggles and worries before the pandemic. It restored hope for people to be able to express themselves in a creative way through writing. According to Paul, a community activist “…we say it’s a writing group, but it’s not, it is more a space for people to express what they are feeling and that was the importance because a lot of people feel that they will be left behind”. The writing can function as a way of releasing some of our most troubling thoughts that may be difficult to talk about in the normal way. As a result, the participants often found this a therapeutic experience.
It is not always easy to tell your story, and this provided a way to do so. “it’s giving them the space to be expressive, in the way that is meaningful to them to share some of their deep, dark stuff that they wouldn’t share before, through the form of writing, this has become a form of cathartic release for them.” This free expression didn’t always happen initially, and clear growth was apparent in many of the participants over time. Paul discusses how when he began writing; “I could speak of my issues through metaphors, I could hide behind things. I could say stuff about my life but, make jokes or make it funny or whatever and it didn’t bother me as much when people read it.” However, after a while he stopped speaking through metaphors and could approach the things he wanted to write about in a more direct way. A similar growth is evident in the writing of many of the authors. An outlet such as this was important as a way of gaining some distance from those issues which are often so consuming when kept bottled up inside.
“Like through the value of art and the appreciation of creative process I have learned to express those deep, dark fears that could have dominated my life..”. When put on the page, the authors could look at their struggles in a more objective way. In many incidents it could make problems seem smaller, or at the very least provided an opportunity to share these problems and feelings with others. The process was also a way to developed self- confidence and over time people became brave to express more and more. It was an opportunity to encourage each other that we do have something valuable to say.
In the darkness of despair we saw a vision,
We lit the light of hope and it was not extinguished.
In the desert of discouragement we saw a vision.
We planted the tree of valour and it blossomed.
In the winter of bondage we saw a vision.
We melted the snow of lethargy and the river of resurrection flowed from it.
We sent our vision aswim like a swan on the river. The vision became a reality.
Winter became summer. Bondage became freedom and this we left to you as your inheritance.
O generations of freedom remember us, the generations of the vision.
Paul recites this poem enscribed in the Garden of Remembrance. For him, this poem is a reminder of the true intention of the Irish Constitution- to create a fairer and more equal society.
Ultimately the participants ended up with a piece of work which they could take true ownership and pride in. It truly reflected their voice and words.
ARTICLE EN FRANÇAIS
Lockdown Liberties est un projet entrepris pendant les premières étapes de la pandémie, dans le but d’entretenir espoir et sens de la communauté durant ces jours éprouvants. Ce fut une période difficile pour beaucoup de personnes, particulièrement pour ceux qui se sont sentis exclus et qui déjà avant la pandémie devait faire face à des difficultés persistantes et des inquiétudes. Le projet Lockdown Liberties a restauré l’espoir chez les gens, capable de s’exprimer de manière créative à travers l’écriture. D’après Paul, un militant de la communauté : “on dit que c’est un groupe d’écriture, mais ça ne l’est pas, c’est plus un espace pour que les personnes expriment leurs émotions, et là est l’importance du projet, car beaucoup de personnes personnes avaient peur d’être laissé de côté.” L’écriture peut fonctionner comme un moyen de se libérer de ses plus troublantes pensées, desquelles il est difficile de parler en temps normal. Ainsi, les participants ont souvent trouvé que c’était une expérience thérapeutique.
Ce n’est pas toujours facile de raconter son histoire, et ce projet a permis d’ouvrir un chemin pour le faire, “ça leur a donné l’espace pour être expressifs, d’une manière qui était significative pour eux, pour partager certaines de leur plus sombres et profondes pensées, qu’ils n’auraient jamais partagé auparavant. A travers la forme de l’écriture, c’est devenu une sorte de libération cathartique pour eux.” Cette expression libre, n’était pas visible au départ, elle s’est clairement développée chez de nombreux participants avec le temps. Paul explique comment il a commencé à écrire : “ Je pouvais parler de mes problèmes à travers des métaphores, je pouvais me cacher derrière ces choses. Je pouvais dire des trucs sur ma vie, mais j’en faisais des blagues, je les rendais drôle, et ça ne me dérangeait pas vraiment que des personnes me lisent”. Cependant, après un moment, il a fini par arrêter de parler à travers des métaphores, ce qui lui a permis d’approcher les choses qu’il souhaitait évoquer de manière plus directe. Une évolution similaire est manifeste dans les écrits de nombreux auteurs. Un débouché comme celui-ci était important, il a ouvert un chemin pour prendre de la distance avec ces problèmes qui nous consument lorsqu’ils restent enfermés en nous.
“A travers la valeur de l’art et l’appréciation du processus créatif, j’ai appris à exprimer ces sombres et profondes peurs qui auraient pu dominer ma vie..”. En posant les mots sur le papier, les auteurs peuvent regarder leurs difficultés, de manière plus objective. Dans bien des cas, cela permettrait aux problèmes de sembler plus petits, ou si ce n’est pas le cas, d’au moins de fournir une opportunité de partager ces problèmes et ces émotions avec les autres. Le projet a aussi été une manière de développer la confiance en soi, au fil du temps, les personnes ont gagné en courage pour s’exprimer de plus en plus. Ce fut une opportunité de s’encourager les uns les autres, car leurs propos ont de la valeur et doivent être exprimés.
Nous avons eu une vision
Dans les ténèbres du désespoir nous avons eu une vision
Nous avons allumé la lumière de l’espérance
Et elle ne s’est pas éteinte
Dans le désert du découragement nous avons eu une vision
Nous avons planté l’arbre de la vaillance et il a fleuri
Dans l’hiver de la servitude nous avons eu une vision
Nous avons fait fondre la neige de la léthargie et le fleuve de la résurrection en a jailli
Nous avons fait voguer notre vision comme un cygne sur le fleuve
La vision est devenue réalité
L’hiver est devenu l’été
La servitude est devenue liberté
Et cette liberté nous vous l’avons légué en héritage
O générations de la liberté, souvenez-vous de nous les générations de la vision
Paul récite le poème inscrit dans le Garden of Remembrance. Pour lui, ce poème est un rappel de la vraie intention de la Constitution irlandaise, créer une société plus juste et plus égalitaire.
Grâce à ce projet les participants ont fourni un travail dont ils peuvent s’approprier et être fiers. Cela reflète vraiment leurs voix et leurs mots.